4e de couverture :
The Great Indian Arc of the Meridian, begun in 1800, was the longest measurement of the earth's surface ever to have been attempted. Its 1600 miles of inch perfect survey took nearly fifty years, cost more lives than most contemporary wars, and involved equations more complex than any in the pre-computer age. Hailed as 'one of the most stupendous works in the history of science', it was also one of the most perilous. Through hill and jungle, flood and fever, an intrepid band of surveyors carried the Arc from the southern tip of the Indian subcontinent up into the frozen wastes of the Himalayas. William Lambton, an endearing genius, had conceived the idea; George Everest, an impossible martinet, completed it. Both found the technical difficulties horrendous. With instruments weighing half a ton, their observations had often to be conducted from flimsy platforms ninety feet above the ground or from mountain peaks enveloped in blizzard. Malaria wiped out whole survey parties; tigers and scorpions also took their toll.
Yet the results were commensurate. The Great Arc made possible the mapping of the entire Indian subcontinent and the development of its roads, railways and telegraphs. India as we now know it was defined in the process. The Arc also resulted in the first accurate measurements of the Himalayas, an achievement which was acknowledged by the naming of the world's highest mountain in honour of Everest. More important still, by producing new values for the curvature of the earth's surface, the Arc significantly advanced our knowledge of the exact shape of our planet.
Avis personnel :
Avis personnel :
The Great Arc relate la mission menée au début du XIXe siècle par la Trigonometry Survey de Londres pour déterminer la superficie de l’Inde. Le sujet peut paraître surprenant mais l’auteur nous replace l’intérêt d’une telle opération et ses objectifs dans le cadre de l’époque en nous dévoilant ses enjeux politiques.
Le calcul de la superficie de l’Inde constitua un véritable travail de fourmi. Les géomètres commençaient par tracer un triangle sur une parcelle de terrain, puis à l'aide de fonctions trigonométriques, ils calculaient les angles, ce qui leur permettait ensuite de mesurer les longueurs du triangle. Les scientifiques progressaient ainsi sur le territoire indien en le couvrant d’un maillage de triangles successifs. Le travail de traçage des triangles, puis celui du calcul des distances à l’aide d’un matériel coûteux, sophistiqué, fragile et encombrant, trimbalé par monts et vaux, se révéla extrêmement long et pénible. L’ampleur de la tâche coûta financièrement à la Couronne britannique bien plus que les guerres de conquête pour le contrôle du pays. Les géomètres et leur équipe logistique, formant une cohorte d'une soixantaine de personnes (porteurs, cuisiniers, chasseurs...), eurent à faire face aux nombreux dangers et menaces du territoire indien : bêtes féroces, maladies, intempéries, inondations, chaleurs extrêmes. Les tribulations de nos savants nous sont narrées par l’auteur avec beaucoup d’humour, d’autant que les situations cocasses ne manquèrent pas. On s’attache aux personnages, on rit de leurs péripéties, on s’émeut devant l'opiniâtreté dont ils firent preuve pour mener à bien leur mission. On découvre une Inde au climat impitoyable qui fait tomber les européens comme des mouches.
Mais The Great Arc, c’est avant tout le récit du parcours de deux savants que tout oppose. L’un, William Lambton, modeste et effacé, doux envers ses subalternes, et tout entier dévoué à sa mission. L’autre, George Everest, orgueilleux et vaniteux, dur envers ses serviteurs, et pour qui la mission représentait essentiellement une opportunité pour briller dans le monde scientifique. Lambton mourra dans l’anonymat, dans un trou perdu de la campagne indienne. Everest obtiendra la reconnaissance de ses pairs et aura la chance de voir le plus haut sommet du monde baptisé d’après son nom. Mais, quoi qu'il en soit, après leur mort, les deux hommes sombreront invariablement dans l’oubli. Ceci au point que peu de gens aujourd’hui se souviennent d’eux et sont capables de dire d’où le mont Everest tire son nom.
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